"Si c'est un homme" de Primo Levi - Création 2018


"Une machine à déshumaniser l’être humain"

Voilà ce qu'est un camp d'extermination.

Il n'est plus besoin de présenter l'oeuvre de Primo Levi. OEuvre qu'il écrivit dès sa sortie de l'enfer

d'Auschwitz et qui fut refusée par le grand éditeur italien Einaudi. Aujourd’hui elle est

OEuvre universellement reconnue. OEuvre qui décrit d’une manière méticuleuse, implacable,

scientifique, le mécanisme de cette monstrueuse machine à broyer des hommes et des

femmes. Seuls les nazis ont été capable de créer de tels camps. Ils n’avaient jamais existé et ne

sont plus jamais apparus par la suite. La barbarie nazie nous sut démontré que le mal existe bel

et bien et qu’ils étaient le Mal.

Ce camp n’avait d’autre objectif que la « destruction d’un homme » et sa mise à mort.


« On ne sort du läger que par la cheminée. »

C’est par un avertissement aux générations futures que débute ce témoignage. Une mise en

garde sous forme de poème. " N'oubliez pas que cela fut, non ne l'oubliez pas". Ne pas

oublier...hantise de Primo Lévi, l'oubli. Voilà l’essence même de sa démarche qu’il a martelé

tout le long de sa vie, tant il était persuadé qu’un jour ou l’autre l’homme oublierait.

A nous donc de lutter contre l’oubli en proposant de représenter son oeuvre.


Comment mettre en scène l'indicible ?

Comme tout oeuvre qui raconte les camps de la mort se pose la question du comment représenter

l’horreur, la cruauté, l’indicible ? La mise en scène a-t-elle sa place ? A-t-on besoin des

artifices de la mise en scène ? Comment représenter l’inimaginable ?

Il s’agira de ne pas surcharger le propos, et de nous attacher au texte. Se rapprocher au plus

près du témoignage et au style que lui- même insuffle. En lisant et relisant l’oeuvre de Primo

Levi ce qui frappe, c’est la distance que lui-même est capable de créer par rapport aux événements

qu’il a vécu dans sa chair. A tel point qu’il nous invite, malgré nous, à pénétrer dans cet

« hors du monde » et à revivre avec lui la vie du läger. Nous devenons des Haftling...A nous d’essayer

d’en sortir indemne.


La compagnie est en tournée !

Après une longue pause dûe à la crise sanitaire et un travail de reprise, la compagnie part à la rencontre 

des établissements scolaires lors de ses 15 prochaines dates de représentation. La chanteuse et musicienne 

Elisabeth Aubry a été conviée, lors de cette reprise, afin d'ajouter un aspect musical authentique lors du spectacle.


Gilbert Ponté - Metteur en scène

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Mise en scène
Gilbert Ponté
Interprétation
Valentin Ehrhardt - Valentina Vandelli
Chant et Musique
Elisabeth Aubry
Collaboration artistique
Claudio Ponté
Création lumière
Frédéric Toussaint
Photos
Miss Xane Photographe - Philippe Moench
Production
Cie Belladonna - Angélique Gergen
Soutiens et résidences
Département Meurthe-et-moselle / Orne Lorraine Confluences / Ville de Joeuf / Centre culturel P.Picasso (Blénod-les-ponts-à-mousson) / Fort de Metz-Queuleu / Donation Amilcar Zannoni / LICRA 


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